jeudi 28 janvier 2010
Boîtes... aux lettres !
Lettres écrites au poison
Brûlent mes entrailles
Me terrassent de gorgées
Rouges, rouilles
Ronge, crache venin,
Sang, trippes et vie ;
Je meurs de soif,
j’étouffe et ne puis crier.
Du feu, c’est l’enfer !
Je suis un insecte
Absurde, j'ai la trouille ;
Ces boîtes sont vides
Et périssent lentement
Dans leur rouille !
"Il y a certes bien des absurdités
dans ces innombrables prières
jetées tous les soirs
dans la boîte aux lettres de l'infini."
Victor Hugo
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8 commentaires:
Très intéressante série, j'aime beaucoup les deux premières qui m'évoquent le grain des choses, ce changement de dimension que nous offre la photo...comme certains textes nous dévoilent le grain des mots...celui d'HUGO
Merci jeff!
"Memento mori..."
Rouille, papier rongé, taches, matière usée...mais où est Owen ?
Bises Owen...;-)
Bravo pour cette sérié fauve.
Une boîte aux lettres ? Hum...regarde si tu as quelque chose dans la tienne, près de la maison du lac...des lettres mélangées, effacées, encre passée, comme le temps...
K'line
Hi K'line, owen est là ! Enfin... encore une semaine au boulot qui ne se termine pas... terrible, terrible, ce besoin de gagner des sous en faisant des choses que l'on ne fera pas forcement autrement...
Ah Jeff, je t'ai dit... ce n'est pas des tisanes tout cela ! Tu bois et puis tu commences à cracher des absurdités à la face de l'infini ! Ah, ça va mal finir... Mais que dis-je... quelle nouille suis-je ? Et quelle rouille !!! C'est fabuleux la rouille... juste pense à la chanson de Neil Young... Rust Never Sleeps...
Salut et bon vendredi !
Bonne journée K'line ! ici c'est la boite à lettres de l'infini...
Dès que séchera la rosée,
Regarde la rouille posée
Sur la médaille et son revers.
Elle teinte bien les feuilles d'automne.
Elle vient à bout des fusils cachés.
Elle rongerait les grilles oubliées
Dans les prisons, s'il n'y venait personne.
Moi, je la vois comme une plaie utile,
Marquant le temps d'ocre jaune et de roux.
La rouille aurait un charme fou
Si elle ne s'attaquait qu'aux grilles.
Si les fusils s'inventent des guerres
Et si les feuilles attendent le printemps,
Ne luttons pas, comme eux, contre le temps.
Contre la rouille, il n'y a rien à faire.
coucou jeff....
je n'ai pu m'empecher de penser a ce texte en voyant tes images....
je suis donc venue glisser ces quelques lignes dans ta boite aux lettres....pas vers rouillée j'espere....
des bises ...ocres rouilles jaunes comme tu veux....
passes un bon weekend...
Alterdom,
je trouve qu'il y a dans les textes de Victor Hugo une profondeur et une dimension telle, que chacun peut s'en approprier les mots ! Un Grand écrivain et poète...
Bises...:)
K'line,
les plus belles lettres sont celles qu'on écrit à la main, avec "sa" main, parce qu'elles sont la prolongation des sentiments qui nous animent. On peut lire dans les mots qu'on écrit toute la dimension de la personne, chose qu'on ne peut voir ici, ou dans un texte tapé au clavier !
Bises...:)
Owen,
l'infini n'est pas ici, ni dans une boîte aux lettres... On ne peut pas imaginer ce qu'on ne connait pas ! De même, on ne connait pas ce que peut être cet infini ! Et puis c'est quoi ? Un mot dans nos différentes langues, une vague idée de quelque chose qui n'a pas de limites, qui ne s'arrête pas, qui n'a pas de durée... Alors, à quoi bon chercher ! L'infini n'existe pas ! Il n'est qu'un mot de plus dans nos différents vocabulaires !...
Amitiés...:)
Clo,
merci de verser ici quelques mots de ce cher Maxime...!
Ces paroles de chanson sont très belles et viennent étayer mes photos... rouillées !...:)
Bises douces Clodinette !...:)
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