L i f e i s b e a u t i f u l

L i f e i s b e a u t i f u l
ce dont on manque

"Ce qu'on a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l'amour." Platon


ce dont on manque
ce dont on manque

ce dont on manque

samedi 31 décembre 2011

:-)





"Imagine all the people,
Living life in peace..."
John Lennon
"Imaginez tous les gens,
Vivant leurs vies dans la paix..."
John Lennon

dimanche 30 octobre 2011

Le sentier de Bacchus

Le sentier de Bacchus




"La poésie a ce privilège
qu’on peut en boire jusqu’à l’ivresse,
et ce que cette ivresse guérit de toutes les autres."
Fortunat Strowski







Enivrez-vous de lumière,
De joie, de bonheur,
Sans oublier les peines.
Mon âme est une vigne
Sur le sentier de Bacchus,
Poète des joies et des rires ;
Le soleil m'a fait perdre la tête,
M'a emporté dans sa poésie.



















Enivrez-Vous

Il faut être toujours ivre. Tout est là ; c'est l'unique question.
Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules
et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez,
l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge,
à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle,
demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront :
« Il est l'heure de s'enivrer ! Pour ne pas être les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

Charles Baudelaire











Ce chemin au bord du vignoble,
Je l'ai nommé "Sentier de Bacchus",
Parce que j'y ai trouvé la lumière !







"L’âme est l’organe du bonheur
comme l’œil est celui de la lumière."
Père Bruckberger

dimanche 9 octobre 2011

L'âme d'un prédateur [ Octobre rouge - suite ]

L'âme d'un prédateur [ Octobre rouge - suite ]




"Pénètre dans l’âme qui dirige chacun
et laisse tout autre pénétrer dans ton âme à toi."
Marc-Aurèle







Envolée, mon âme s'éveille,
Chasse du regard l'horizon,
Renifle le moindre son ;
Je suis papillon prédateur,
Devenu chat, félin, sans âme...







Je ronronne et m'étire...







Le mois d'octobre est rouge
Comme sang de métamorphose.











Errance des âmes au ras du sol,
Souffles expirées de la terre,
J'habite neuf vies et un seul corps ;
Je me laisse transporter dans mon rêve...







Je deviens veinure de feuille,
Ecoute mon corps se fissurer,
Vert, jaune, roux, poussière...









Je ne fais qu'un avec nature
Et suis dans chaque élément !







Soudain, un bruit imperceptible...







Ce qu’il y a dans l’œil du chat

Si vous saviez ce qu’il y a
Dans l’oeil sans fond d’un petit chat,
Qu’il soit jaune, vert ou lilas,
Vrai, vous n’en reviendrez pas !

On y voit des oiseaux de lune,
Des palais de laine et de lait,
Le Sphinx émergeant de ses dunes,
Et des ballets ultraviolets.

Sur des bassins d’une eau sans rides
S’épanouit la fleur de lotus
Tandis qu’une main translucide
Peint des soleils sur papyrus.

Tout l’univers est reflété
Dans cette goutte de lumière
Qui ouvre sur l’éternité
Ainsi qu’un hublot sur la mer.

Marc Alyn










Le bruit du vent dans les feuilles ?











Les pas d'un homme ou d'un rongeur ?







L'espace d'un instant,
Un après-midi d'octobre,
Je me suis imaginé papillon,
Devenu l'âme d'un prédateur ;
Ce n'est qu'un songe, une illusion,
Un jour d'octobre rouge...









J'habite neuf vies et un seul corps ;
Je me laisse transporter dans mon rêve...
Ses yeux m'observent !







"Il suffit de croiser son regard
avec celui d’un chat
pour mesurer la profondeur des énigmes
que chaque paillette de ses yeux
pose aux braves humains que nous sommes."
Jacques Laurent

samedi 8 octobre 2011

Octobre rouge !

Octobre rouge !




"Toute œuvre d’art est une possibilité de métamorphose,
offerte à tous les hommes."
Octavio Paz



 







Mon âme pure s'envole,
Dans une fuite en avant,
Vers les mois d'automne,
Le froid, l'hiver, poussée par le vent ;

De cocon à chrysalide,
Elle deviendra papillon,
Deviendra oeuvre d'art,
Rouge d'octobre et d'automne















Fuite d'automne

Sors de ta chrysalide, ô mon âme, voici
L'Automne. Un long baiser du soleil a roussi
Les étangs ; les lointains sont vermeils de feuillage,
Le flexible arc-en-ciel a retenu l'orage
Sur sa voûte où se fond la clarté d'un vitrail ;
La brume des terrains rôde autour du bétail
Et parfois le soleil que le brouillard efface
Est rond comme la lune aux marges de l'espace.
Mon âme, sors de l'ombre épaisse de ta chair
C'est le temps dans les prés où le silence est clair,
Où le vent, suspendant son aile de froidure,
Berce dans les rameaux un rêve d'aventure
Et fait choir en jouant avec ses doigts bourrus
La feuille jaune autour des peupliers pointus.
La libellule vole avec un cri d'automne
Dans ses réseaux cassants ; la brebis monotone
A l'enrouement fêlé des branches dans la voix ;
La lumière en faisceaux bruine sur les bois.
Mon âme en robe d'or faite de feuilles mortes
Se donne au tourbillon que la rafale apporte
Et chavire au soleil sur la pointe du pied
Plus vive qu'en avril le sauvage églantier ;
Cependant que de loin elle voit sur la porte,
Écoutant jusqu'au seuil rouler des feuilles mortes,
Mon pauvre corps courbé dans son châle d'hiver.
Et mon âme se sent étrangère à ma chair.
Pourtant, docilement, lorsque les vitres closes
Refléteront au soir la fleur des lampes roses,
Elle regagnera le masque familier,
Et, servante modeste avec un tablier,
Elle trottinera dans les chambres amères
En retenant des mains le sanglot des chimères.

Cécile Sauvage















J'ai aperçu un chat qui rôde
Comme une âme en peine,
Pelage tigré, rouge félin ;
Aurait-il dévoré mon âme ?







Je m'envole dans les arbres fruitiers...









Je l'entends qui miaule...







"Au fond, c’est ça la solitude ;
s’envelopper dans le cocon de son âme,
se faire chrysalide,
et attendre la métamorphose,
car elle arrive toujours."
August Strindberg

à suivre...