L i f e i s b e a u t i f u l

L i f e i s b e a u t i f u l
ce dont on manque

"Ce qu'on a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l'amour." Platon


ce dont on manque
ce dont on manque

ce dont on manque

samedi 27 novembre 2010

De ma fenêtre...

De ma fenêtre...




"Le temps passe.Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface".
Jules Romains








De ma fenêtre je vois
Vers la colline, les arbres,
Disparaître dans le froid,
Les feuilles devenant marbre.

Je vois aussi s'effacer
Soleil, horizon et ciel,
Tout le temps usé, passé,
Sentiments superficiels.

De voir le monde changer
Moins injuste j'aimerais
Qu'il devienne, plus léger,
Sincère, joyeux et vrai.











De ma fenêtre je vois,
Tout ce que je n'ai pas fait,
Tout ce qui est bon en moi,
Et même tout le mauvais.

Les nuages ont emportés
Les illusions et les rêves,
L'avenir, ta destinée ;
Ta vie fût bien courte et brève.







De ma fenêtre le monde,
Le vide, la vie, l'avenir.
En moi, la colère gronde ;
J'ai tant encore à te dire.



 



"Vanité que vouloir changer le monde.
Le monde change à son heure,
malgré ceux qui veulent le changer."
Robert Marteau

dimanche 14 novembre 2010

Soleil et lumière...

Lumière et soleil...




"Comment peut-on apprendre à se connaître soi-même ?
Par la méditation, jamais, mais bien par l'action."
Gandhi









Lumière sur une certitude

Je gravis sentiers, colline,
Glisse dans les bruyères, bleues,
Jambes griffées, écorchées,
Le front humide, joyeux, déterminé.
J’avance là, vers ce soleil,
Traverse dans la lumière,
Ecarte à nouveau la bruyère,
Roches et cailloux, rouges,
Sous mes pieds roulent,
S’enroulent à mes pensées,
Et maintenant me font douter.

Je défie arbres, gravité,
Appuyé, doigts tendus,
Aux troncs noirs, à l’écorce,
Caressée de la main ;
Je monte encore, souffle.
Le soleil s’éloigne, recule,
Perdu derrière l’horizon,
Comme illusions, idées reçues,
J’avance encore, toujours,
Le cœur vibrant, vivant,
Perdu dans mes convictions.







D’un arbre à un autre,
D’un pas devant l’autre,
Toujours s’éloigne, recule,
Vérités ou certitudes,
Sur tout, sur vous, sur toi,
Sur la vie, sur le monde,
Sur ma personne, je croyais.
A vouloir toucher le soleil,
Sa clarté m’est offerte,
Mais point sa lumière,
Sur ce qu’est le monde, l'autre.















Perdu dans cette immensité,
Soleil se perd à l’horizon,
J’avance encore, toujours,
Avec illusions, conviction,
Perd mes idées reçues,
En chemin, sur la route,
Inutiles, bien trop lourdes ;
Il n’y a rien à trouver ici, seul,
En cette fin de journée,
Jouant avec les ombres,
Fuyant vers le soleil.











Adossé contre un arbre,
Ma course s’arrête, respire,
Glisse vers le sol, m’appuie,
La nuque contre le tronc,
Les yeux vers le ciel,
Chavire, tombe, chute.

Je sais, je crois, une certitude :
Un visage, un regard, manque.
Dans mes cheveux, une main,
Perdue, caressant mes espoirs,
Sur la connaissance de moi,
Apporte lumière et soleil.

Il manque un autre, il manque toi !
Seul, je ne découvre pas le monde,
Je ne me connais pas...







"La possibilité de vivre
commence dans le regard de l'autre."
Michel Houellebecq

lundi 1 novembre 2010

Hors sujet (2)

Hors sujet (2)




... et la vie continue !


"La vie n'est jamais belle ;
seules les images de la vie sont belles."
Arthur Schopenhauer