L i f e i s b e a u t i f u l

L i f e i s b e a u t i f u l
ce dont on manque

"Ce qu'on a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l'amour." Platon


ce dont on manque
ce dont on manque

ce dont on manque

jeudi 27 janvier 2011

Partie de cache-cache

Partie de cache-cache




"Peut-être le bonheur n'est-il qu'un contraste,
mais il y a une foule de petits bonheur qui suffisent pour parfumer la vie."
Alphonse Karr







La faible chaleur de cet après-midi vibre dans l'air,
Et les parfums de la prairie exhalent de douces senteurs ;
Il a neigé l'autre jour et neige devenue glace, se cache,
A l'ombre du jour et de la lumière...







Neige devenue glace s'accroche aux herbes, résiste au soleil,
Mais fond inévitablement comme fleurs éphémères...







Seul, à l'endroit le plus froid du champ,
Un morceau de glace à la forme étrange, brisé,
Se meurt en silence, s'évanouit comme pensées
A l'ombre du jour et de la lumière...







"Il est triste de jouer à cache-cache
dans ce monde où l'on devrait se serrer 
les uns contre les autres."

Jean Cocteau

mercredi 26 janvier 2011

Devenezvousmême.com

Devenezvousmême.com





A l’école de la vie

[…]
A l’école de la vie, tout s’apprend, tout enseigne,
Tout s’entend, on s’entraine, des matières par centaines,
C’est l’école de la vie, j’ai erré dans ses couloirs,
J’ai géré dans ses trous noirs, j’essayerai d’aller tout voir

En cours de grosse galère, j’ai eu quelques très bonnes notes,
C’est ce genre de résultats, qui te fait connaitre tes vrais potes
Ca m’a donné des points d’avance et une sacrée formation
Pour le cours de prise de recul et celui d’adaptation
Je me souviens du cours d’espoir, j’avais des facilités,
A moins que je ne confonde avec le cours de naïveté
Puis il y avait une filière mensonge et une filière vérité ;
J’ai suivi les deux cursus, chacun à son utilité
En cours de solitude, j’avais un bon potentiel,
Se satisfaire de soi même est un atout essentiel
Mais j’aime bien aussi l’ambiance qu’il y avait dans le cours de bordel,
J’ai vite compris que l’existence se conjugue mieux au pluriel
C’est qu’en cours d’humanité j’ai eu deux très bons professeurs,
On a eu des travaux pratiques tous les jours, moi et ma sœur
J’espère que petit à petit, j’ai bien retenu leurs leçons
Et qu’à l’école d’une autre vie, je transmettrai à ma façon
[…]

Grand Corps Malade



"Les composantes de la société
ne sont pas les êtres humains,
mais les relations qui existent entre eux."
Arnold Toynbee

samedi 22 janvier 2011

Là où vit le sable, près de la mer...

Là où vit le sable, près de la mer...




"Au tamis de la vie, je n'ai gardé que les paillettes 
et tout le sable est parti au fil de l'eau."
Yvan Audouard

















Là où vit le sable, près de la mer,
La lumière est bien au-dessus du bleu du ciel,
L'air est vif, rempli d'espoir et de sel,
Le murmure des vagues y respire comme dans un sommeil,
Deux amoureux caressent l'avenir avec des mots doux,
Continuent leurs pas et leur chemin, loin, 
Et puis disparaissent à l'horizon...











Il ne reste plus que quelques petits cailloux, galets,
Apparaissant au milieu de petites bulles d'écume,
Disparaissant, léchés et avalés par l'eau de mer,
Posés à nouveau là sur le sable, insignifiants
Et pourtant, à chaque vague, si brillants...







Et puis, des milliers de grains de sable...







Il y a même des algues allongées profitant de l'hiver,
Se moquant des touristes pour enfin mieux se dorer au soleil...









On y a même mis de nombreuses barrières,
Peut-être par peur de voir les grains de sable
S'en aller voir ailleurs, s'il y a des amoureux sur les autres plages...







J'aime beaucoup cette plage, entre Giens et Hyères,
Plage de sable qui se nomme L'Almanarre...







"Un à un, les grains de sable s'écoulent,
Un à un les moments passent ;
Certains vont, certains viennent :
Ne tentez point de tous les saisir."
Adelaïde A. Procter

dimanche 9 janvier 2011

Paroles de slam !

Paroles de slam !



Je dors sur mes 2 oreilles

J’ai constaté que la douleur était une bonne source d’inspiration
Et que les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction
La colère et la galère sont des sentiments productifs
Qui donnent des thèmes puissants, quoi qu’un peu trop répétitifs
A croire qu’il est plus facile de livrer nos peines et nos cris
Et qu’en un battement de cils un texte triste est écrit
On se laisse aller sur le papier et on emploie trop de métaphores
Pourtant je t’ai déjà dit que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts
C’est pour ça qu’aujourd’hui j’ai décidé de changer de thème
D’embrasser le premier connard venu pour lui dire je t’aime
Des lyrics pleins de vie avec des rimes pleines d’envie
Je vois, je veux, je vis, je vais, je viens, je suis ravi
C’est peut-être une texte trop candide mais il est plein de sincérité
Je l’ai écrit avec une copine, elle s’appelle Sérénité
Toi tu dis que la vie est dure et au fond de moi je pense pareil
Mais je garde les idées pures et je dors sur mes 2 oreilles

Évidemment on marche sur un fil, chaque destin est bancal
Et l’existence est fragile comme une vertèbre cervicale
On t’a pas vraiment menti, c’est vrai que parfois tu vas saigner
Mais dans chaque putain de vie, y’a tellement de choses à gagner
J’aime entendre, raconter, j’aime montrer et j’aime voir
J’aime apprendre, partager, tant qu’y a de l’échange y’a de l’espoir
J’aime les gens, j’aime le vent, c’est comme ça je joue pas un rôle
J’ai envie, j’ai chaud, j’ai soif, j’ai hâte, j’ai faim et j’ai la gaule
J’espère que tu me suis, dans ce que je dis y’a rien de tendancieux
Quand je ferme les yeux, c’est pour mieux ouvrir les cieux
C’est pas une religion, c’est juste un état d’esprit
Y’a tellement de choses à faire et ça maintenant je l’ai compris
Chaque petit moment banal, je suis capable d’en profiter
Dans la vie j’ai tellement de kifs que je pourrai pas tous les citer
Moi en été je me sens vivre, mais en hiver c’est pareil
J’ai tout le temps l’œil du tigre, et je dors sur mes 2 oreilles

Je n'suis pas le plus chanceux mais je me sens pas le plus à plaindre
Et j’ai compris les règles du jeu, ma vie c’est moi qui vais la peindre
Alors je vais y mettre le feu en ajoutant plein de couleurs
Moi quand je regarde par la fenêtre je vois que le béton est en fleur
J’ai envie d’être au cœur de la ville et envie d’être au bord de la mer
De voir le delta du Nil et j’ai envie d’embrasser ma mère
J’ai envie d’être avec les miens et j’ai envie de faire des rencontres
J’ai les moyens de me sentir bien et ça maintenant je m’en rends compte
Je voulais pas écrire un texte « petite maison dans la prairie »
Mais j’étais de bonne humeur et même mon stylo m’a souri
Et puis je me suis demandé si j’avais le droit de pas être rebelle
D’écrire un texte de slam pour affirmer que la vie est belle
Si tu me chambres je m’en bats les reins, parfois je me sens inattaquable
Parce que je suis vraiment serein et je suis pas prêt de péter un câble
La vie c’est gratuit je vais me resservir et tu devrais faire pareil
Moi je me couche avec le sourire et je dors sur mes 2 oreilles

La vie c’est gratuit je vais me resservir et ce sera toujours pareil
Moi je me couche avec le sourire et je dors sur mes 2 oreilles

© Grand Corps Malade - 2005

samedi 1 janvier 2011

2011... Sian pouli !

2011... Sian pouli !

Raimu dans une scène de la pièce "Marius" de Marcel Pagnol (1931) - Spectacle au théâtre de Marseille


- "Et je te dis qu'àprès 2010, il y a 2012 !"  César
- "Oh César, fais pas de cagade !"  Mangiapan
- "( 2010, 2011, 2012... Oh fan ! Et pourquoi il me le coupe pas à 2011 ? )" Escartefigue





Bonne et heureuse année à toutes et tous !
... et puis, extraite du film "Fanny", cette petite phrase de Marcel Pagnol ;
je la trouve fort à propos après cette période de fêtes et de cadeaux en tous genres... 


"Les folies, c'est toujours pareil,
dès qu'on a ce qu'on voulait,
on se demande un peu pourquoi on l'a voulu !"
Marcel Pagnol