L i f e i s b e a u t i f u l

L i f e i s b e a u t i f u l
ce dont on manque

"Ce qu'on a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l'amour." Platon


ce dont on manque
ce dont on manque

ce dont on manque

samedi 28 décembre 2013

Sea, sens and sun






"L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant."
"The essential is threatened constantly by the trivial."
René char




















Je vais commencer par cette phrase stupide 
Mais qui me vient souvent à l'esprit :
"Parfois, je me demande si la vie a un sens !"
Je veux parler de sens comme orientation
Direction qui indique le sens à emprunter ou à suivre,
Chemin pour âmes égarées dans des sentiers sans orientations
Où les questions sur la vie désorientent et n'ont pas de sens...
Je pensais être allé à l'essentiel en rencontrant cette personne,
Une jeune femme étrangère très belle et dont le charme tombe sous le sens ;
La langue étrangère n'est pas une frontière pour dialoguer ensemble,
Assembler des mots même s'ils n'ont pas tous le même sens,
Se livrer sans faire semblant et sans se mentir à soi-même,
Essayant de nous dire que la vie est la même pour les langues étrangères...
La couleur du sang est semblable à ce vocabulaire étrange,
Ce mélange de sons et de bruits que nous tentons extraire de nos langues,
Communication pour écrire une histoire, dire ses sentiments,
Parler de la pluie, du beau temps et parfois dire rien d'intéressant...

Au delà des frontières représentées par les langues,
Il y a un sens commun éprouvé par nos sentiments :
La peur. Elle peut se glisser dans la sonorité d'une phrase,
Même si celle-ci n'a aucun sens, aucune couleur ni aucune saveur...
L'amour est parfois trop grand pour être assemblé en quelques mots,
Quelques lettres regroupées pour exprimer notre sensation du coeur.
J'ai peut-être évoqué le sens du mot amour à cette belle inconnue,
Quelques lettres cachées à mon insu sur ou sous ma langue
Qui s'échappent et se glissent dans la conversation...
Voilà, ça y est... Maintenant j'ai l'air d'un con !
Le sens de cette communication ne s'orientait pour moi -
Sans l'ombre d'un doute maintenant que je le vois -
Vers quelques mots d'amour pour une belle et étrange inconnue...
Alors la peur s'est assemblée en quelques phrases !
Quelques mots encore, une dispute et puis elle a disparu...

Alors je suis venue exprimer et dire ma colère à la mer et au soleil !


I'll start with this stupid sentence
But that often comes to my mind :
"Sometimes I wonder if life has meaning ! "
I want to speak of meaning like orientation
Direction who indicates the direction to borrow or follow
Path for souls lost in trails without guidance
Where the questions about life are disoriented and have no sense...
I thought going to the essential when I met this person,
A very young beautiful foreigner woman whose charm falls under sense ;
The foreign language is not a border for talking together,
Assemble some words even if they do not all have the same meaning,
Surrender himself without pretending and without lying to oneself,
Trying to tell us that life is the same for foreign languages...
The color of blood is similar to this strange vocabulary,
This mixture of sounds and noises that we are trying to extract our languages,
Communication for write a story, for say his feelings,
Speak of rain, of the beautiful weather and sometimes say nothing interesting...

Beyond the boundaries represented by languages
There is a common sense experienced by our feelings :
Fear. It can slip into the sound of a sentence,
Even if it has no meaning, no color and no flavor...
Love is sometimes too large to be assembled in a few words
Some letters grouped together to express our feeling of the heart.
I may be evoked the meaning of love to this beautiful stranger,
Some hidden letters unbeknownst to me on or under my tongue
Escaped and slipped into the conversation...
Well, this is it... Now I'm like a moron !
The meaning of this communication was desoriente for me -
Without a shadow of a doubt now that I see -
To a few words of love for a beautiful and strange unknown...
Fear is assembled in a few sentences !
More words, a misunderstanding and then she disappeared...


So I came to express my anger to the sea and the sun !
















Je suis resté longtemps le visage tourné vers le ciel et le soleil,
Aveuglé, ébloui par la lumière incandescente de l'essentiel...
Je me suis apaisé, le regard perdu dans cet horizon bleu et grand.
Alors, une larme a glissé sur ma joue car mes yeux devenait rouges sang,
Me brûlaient tant la chaleur de cette vérité devenait comme une évidence :
Il n'y a pas de vérité mais seul un soleil fait d'intelligence et de choses insignifiantes !

Il n'y a pas de sens particulier à suivre dans cette vie si ce n'est lui donner du sens...


I stayed long face towards the sky and the sun,
Blinded, dazzled by the glowing light of the essential...
Soothed, looking lost in this big blue horizon.
Then, a tear slid down my cheek as my eyes became red blood
Burned myself because heat of this truth became evident :
There is no truth but only one sun makes with intelligence and trivial things !

There is no particular meaning to follow in this life except give it meaning...




















Cette langue de terre m'apaise et me nourrit de sa couleur.
Je regrette maintenant que quelques lettres se soient échappées de mon coeur...
Mais que puis-je y faire ? Ce langage m'est finalement étranger,
Et je dois sans cesse l'adopter, l'adapter pour exprimer ou dire mes sentiments,
Même si le sens de mon vocabulaire peut parfois amener à la peur !

This strip of land relaxes me and feeds me with his color.
I regret now that some letters have escaped from my heart...
But what can I do ? This language is foreign to me finally,
And I constantly adopt, adapt or say this language to express my feelings,
Although the meaning of my vocabulary can sometimes lead to have fear !













Il n'y a pas d'échecs ni de douleurs dans cette terre dépourvue de sens,
Seulement le ciel, le soleil, quelques morceaux de sable et de terre.

There is no pain or failures in this devoid meaningless land,
Only the sky, the sun, a few pieces of sand and earth.







Je n'ai qu'à regarder vers le sens du soleil, yeux grands ouverts, face à la lumière,
Afin que tout ce qui est insignifiant disparaisse, brûlé par la vérité dépourvue de sens.

I only have to look towards the direction of the sun, eyes open, facing the light,
So that all that is insignificant disappears, burned by the meaningless truth.































Je pense enfin avoir trouvé un sens à cette expérience non dépourvue de sens,
C'est que finalement, "Le soleil de l'homme, c'est l'homme." 

I think I have finally found meaning in this experience without meaningless,
That is finally, "The sun of man is man."







"Gardez votre visage dans le soleil
et vous ne verrez pas les ombres."
"Keep your face to the sun
and you will not see the shadows."
Helen Keller

vendredi 8 novembre 2013

Before sunset... colors !






"Ce qui contribuent à donner à l'histoire les plus fausse couleurs,
ce sont les mémoires."
Jacques Bainville






















Juste avant que le soleil ne se couche,
J'ai lu dans le livre de l'histoire de toutes les couleurs.

Il existe un recueil de mots coloré de textes,
Récits, contes imaginaires, poésies, de vocabulaire
Dont le propos est de faire oublier chaque nuance,
Chaque idée reçue sur les tonalités de la vie,
Un recueil inconnu qui traite de la mémoire ;
Surtout ne pas tenter de se souvenir de ce récit
Dont la teinte principale se colore à l'oubli !
Il est donc inutile d'essayer de garder à l'esprit
Les bleus, rouges, jaunes inscrits dans notre iris !

C'est dans un sentier à fleur de précipice,
En bord de méditerranée un chemin initiatique
Où les parfums diluent les mémoires les plus vives,
Créent la perte et l'oubli des peintures et nuances
Qui jusqu'ici me cachaient l'existence des vrais coloris !

Le regard doit être vierge pour en apprécier les origines...













Le soleil va bientôt s'endormir, se coucher, disparaître,
Façon poétique de dire que la journée va se terminer !
Mais avant toute chose, emprunter cette route mémorable
Pour y égarer mes idées, mon esprit, et enfin me souvenir...



















La mer se dilue dans des nuances de bleus,
S'évaporent avec l'azur pour ne former qu'un oeil,
Regard qui m'observe depuis ma venue sur terre...
J'avais oublié que la nature est mon terrain de je
Jeu de mots ridicule car ce n'est pas un terrain de jeux !

Il me revient à la mémoire les couleurs dont je ne me souviens déjà plus...







"Sans méditation,
on est comme aveugle
dans un monde d'une grande beauté,
plein de lumières et de couleurs."
Jiddu Krishnamurti

jeudi 7 novembre 2013

Sunset et match !






"Le soleil couchant est souvent beau.
Seulement le crépuscule est trop près de lui."
Li Chang-Yin



Soleil couchant

Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.

A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume.
Seul, l'angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.

Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son riche éventail.

José-Maria de Heredia



"L'univers est suspendu à un baiser,
l'univers tient dans un baiser."
Zalman Chneour

samedi 2 novembre 2013

Sunset poesy...






"Le soleil couchant est un artiste de génie."
Dominique Rollin







On m'a dit qu'il existe ici, tout en bas, près de la mer
Une personne qui part tous les soirs vers l'horizon
Capturer la lumière et les derniers rayons de soleil, 
Rayons de couleurs pour un artiste peintre du bonheur...











Je descends en courant les marches qui mènent vers la mer
Vers ces maisons ou cabanes de pêcheurs près du rivage
Près du sable, des vagues et du sel qui s'accroche au visage ;
Je glisse tel un oiseau vers l'horizon, tout en bas, vers les flots...







Le soleil est encore là, blanc, accroché dans le ciel ;
Je souffle et transpire encore tant la descente fût rapide !
Je pense que ce peintre ne va pas tarder à venir accoster :
Les vagues dans un murmure viennent de m'annoncer sa venue









Mon coeur bat rapidement car je suis impatient ;
Assis sur le sable je regarde vers le ciel en flammes
Passe ma langue sur mes lèvres amères et salées
Les yeux scrutant un quelconque personnage à l'horizon...
Et enfin, je le vois ou pense l'apercevoir dans une sorte de barque.
Il s'approche de la côte tirant un fil de lumière invisible ;
Tout est dans la magie de l'instant sorte de poésie du soleil couchant.















Est-ce moi qui suis invisible ou suis-je bien là ?
Cet homme artiste des couleurs peintre d'horizon
A posé son embarcation tout près de moi
Et s'en est allé sans me jeter un regard !
J'ai bien essayé de l'appeler et de crier son nom
Mais aucun son n'est sorti de ma bouche salée ;
Il s'est alors retourné vers moi et j'ai vu briller son âme...
Un instant, nous avons échangé un regard brillant,
Puis, il a continué lentement son chemin vers la mer...
J'ai voulu me lever, hurler mais ce fût impossible !
Impuissant, j'ai regardé cet homme dans une dernière prière
S'adressant au soleil puis à la mer, les pieds dans l'eau salée...







Il me semble ensuite que je me suis assoupi sur le rivage,
Un songe bercé par une légère brise et le murmure des flots ;
Cette course m'a épuisé et je n'ai fait que dormir et rêver...
Dans mon sommeil j'ai imaginé que le bonheur était coloré
Et qu'un artiste peintre volait quelques rayons de soleil
Pour en faire une peinture ayant le pouvoir magique
De peindre la nature à la couleur de l'amour et du bonheur...











Je me lève enfin pour repartir, encore tout étourdi ;
Ce n'était qu'un rêve imaginaire au bord de la mer,
Un songe ou un désir enfoui dans mon sommeil.

Maintenant, le soleil a disparu derrière la presqu'île
Et il commence à faire froid ici, tout en bas,
Près des maisons et cabanes des pêcheurs.
Après tout, ce n'était peut-être pas un rêve...
Je l'ai vu disparaître là, dans cette maison,
Dans cette bâtisse aux couleurs arc en ciel...
Peut-être que ce peintre artiste du bonheur
Artisan du soleil et des couleurs habite par ici ? 









Je jette alors un dernier coup d'oeil vers la mer, blanche,
Et alors que le soleil a disparu derrière la colline,
Un dernier rayon illumine le ciel comme dans un soupir,
Puis disparaît pour aujourd'hui : j'ai gardé son sourire...







"Ma vie 
c'est moi qui vais la peindre,
alors je vais y mettre le feu
en ajoutant plein de couleurs."
Grand Corps Malade