dimanche 27 septembre 2009
Entre deux mondes
Patio près de la Medersa Ben Youssef - Marrakech
La lumière, tamisée par les tentures ocres, diffuse sa clarté tel un parfum aux senteurs orientales...
Dehors, la tempête de sable carresse les murailles, griffe les corps et les visages, balaie les rues de son souffle chaud,
presque étouffant...
Ici, à l'intérieur, l'air est frais.
Viendra-t-elle appuyer son doux visage contre cette fenêtre ?
Le vent souffle encore...
"Dans l'attente on souffre tant de l'abscence de ce qu'on désire
qu'on ne peut supporter une autre présence."
Marcel Proust
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Une partie de toi...
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14 commentaires:
Bon alors je rentre et je sors, sur la pointe des pieds, tel un souffle d'air, pour ne pas trop déranger ta méditation...
Bises de brise,
K'line
J'ai oublié:
http://www.dailymotion.com/video/xmzzj_concerto-daranjuez-john-williams_music
...pour prolonger la magie.
K'line
Mais je ne médite pas ! ! ! Je songeais...:-)))... mais tu peux rester !...;-)... si tu n'es pas un courant d'air ! ! !
Quant à l'Adagio, je n'ai pas oublié de l'écouter... Un pur moment de plaisir...
Brise de bises...
Jeff
enc OR une sublimissime porte d'or,
comme celle de Loulou,
la tienne tient de Shéhérazade avec sa dentelle métallique mais n'en laisse pas moins rêver des ailleurs chauds de lumières
Merci pour tes com
Espectacular.
Ta photo réussit parfaitement le contrejour qui dessine tous les volutes de la grille et le dessin du carrelage au sol. Tes mots à toi sont plus pertinents et plus forts que ceux de Proust, pas forcément adaptés à ton image.
La rançon a été payée, et on m'a livré dans le hall de ce batiment, avec une porte grille bien travaillée... et je reve de passer à travers, vers la lumière dorée dehors...
Cela invite a la sieste. Superbe lumière tamisée.
Sympa l'autre de jour de faire un clin d'oeil a tes fidèles abonnés.
A plus tard Jeff.
bonjour Jeff, c'est une photo magnifique.oui la lumière d'orée ici peint l'abscence et j'aime beaucoup vos beau mots.
Je ne voulais pas commencer une rébellion ha ha!
Ce n'est pas grand chose. Tout le monde aime les citations et j'admets je peux toujours trouver la connexion entre la photo et la citation mais c'est juste que j'ai remarqué que vous écrivez bien et j'ai pensé -bien Jeff devrais alors concentrer sur ces propres mots. Mais cela marche bien aussi. Et comme vous avez dit c'est pour relaxer-cela vous amuse et je les aime ces citations, ce n'est pas cela.
C'est étrange quand j'étais une jeune fille je revais tout le temps d'être dans une tempête de sable mais je n'est jamais habité dans un pays ou cela était le cas.
Je trouve ce sujet fascinant -notre histoire dont nous avez perdu le fil......
Joli ballet géométriques, tous les plans sont beaux, et pas facile à captiver ce contre jour... Est-ce que le vent souffle encore ? Qui me disait encore récemment que l'on ne voyait pas le vent, simplement ses effets, ses traces, ses bouleversements... ? je ne sais plus d'où vient cette discussion.
Porte ouverte, des grilles pourtant. Il me plaît à penser que l'attente est le meilleur, l'absence n'aurait pas la même saveur sinon...
Alterdom... comme tu dis... enc or une lumière en or... comme ta sublime photo à la pomme d'or ! ! !
Bonne soirée...;-)
Bises
Merci Chapa... mais spectaculaire... tu pous' le bousson un peu loin...
Ciao amigo...;-)
Et pourtant Nathalie, c'est cette image qui m'inspire celà... Va savoir pourquoi...! Peut-être des souvenirs... d'une tempête de sable... au milieu des ruelles de Marrakech, la lumière étant comme saturé de jaune clair, de sable qui picote les mains, le visage, se glisse dans la bouche, craque sous les dents...
Et puis... attendre... attendre un regard...!
Bises Nath !
Bonne soirée...;-)
Owen... je ne comprends pas de quoi tu parles...?...:-)))
Mais tu es là, et c'est l'essentiel !
Crois-tu qu'elle viendra ?
Amitiés !...
Bonne soirée Owen !
Robert... Robert... Rooobbeerrrtt ! ! ! La sieste... alors que tu peux te "perdre" dans des yeux d'une incroyable douceur...!
Robert ! Et ta poésie...!...;-)
Ciao amigo !
Mirae, il y aussi les tempêtes de neige, les tempêtes en mer, les tempêtes tout court... C'est un chouïa moins poétique que le sable et les saveurs de l'orient... Mais ce sujet est universel ! ! !
Je ne sais pas si les mots qui accompagnent mes images se suffisent à eux-mêmes... mais je sais qu'il y a des citations, des mots-clés pour moi qui appuient et mettent l'accent sur mes propos et mes idées !
Merci de me faire des compliments si je puis dire... Je ne sais pas soudain si je n'en viens pas à souhaiter une tempête de sable avec toi Mirae...!...:-)))
Ciao bella Mire et rime... Mirer rime avec Mirae !...;-)
Bonne soirée !
Bises
Loulou, je crois vraiment que ce texte de Proust est au plus juste...! Il n'y a plus rien qui compte dans cette attente d'une personne désirée... L'autre n'existe pas ou bien agace, est difficile à supporter...! L'attente n'est pas nécessairement liée à un temps en particulier...
Certains passent toute une vie à attendre... d'autres attendent un rendez-vous qui ne saurait tarder... d'autres encore attendent mais le désir n'est jamais satisfait...
Pour ma part, attendre, c'est un moment suspendu dans le temps où du doigt tu peux toucher le bonheur parce que tu sais qu'elle ou il viendra... ! ! ! En fin de compte, je me demande si je suis vraiment en accord avec Marcel...:-)))
Enfin... je vais attendre ton prochain commentaire...
Bises Loulou...
un text parfait pour une image d'une beauté mystérieuse – il y a toujours de la sensualité dans ta manière d’apprivoiser la lumière Jeff, tu en es conscient, je l’espère :-)
Conscient de quoi ? ! ?...;-)
C'est peut-être l'in conscient qui parle à ma place !... La sensualité nous habite tous... il faut juste oser l'exprimer...
Toi par exemple, tu l'exprimes à merveille... D'ailleurs, j'ai juste fait un petit tour et puis s'en vont sur ton blog sans laisser mes impressions ! Je reviende ! !
Bises bisous...:-)
Alors là, en complet accord avec Proust et toi. C'est présomptueux, mais réel. Je peux comprendre l'attente qui obnubile Proust, qui le "bouffe", et qui encombre sa pensée, ne laissant aucun espace pour une source d'apaisement quelle qu'elle soit. Mais il faut être passionné pour en arriver là, pas de place pour le pragmatisme, ici. Ce n'est pas donné aux esprits au ras des paquerettes d'être tourmentés à ce point; eux trouvent toujours quelque chose ou quelqu'un à quoi ou à qui se raccrocher pour ne pas perdre pied.
L'absence, c'est la dure réalité, elle est là la souffrance, mais l'attente, c'est l'espoir en marche, c'est ce qui fait tenir jusqu'au terme de l'absence.
L'absence, c'est l'absence de reflet derrière la porte, l'attente, c'est encore s'imaginer qu'on peut y voir apparaître ce "doux visage", cette ombre qu'on désire. Tant qu'on attend, on espère.
Je serais peut-être un peu plus patiente que Proust, ou plus tournée vers l'espoir qu'immergée dans la noirceur de l'absence.
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