"Les hommes eurent toujours un grand besoin de s'aimer, les uns les autres. Ils firent cet amour comme ils firent des ponts. Il fallut des voûtes sonores, pour rendre la foule plus présente à la foule ; et des paroles incompréhensibles, afin qu'on les chantât de tout son coeur ; et une musique bien rythmée, afin que tous puissent dire les mêmes choses en même temps."
Alain
"Propos II, 22 décembre 1910, Pléiade, p. 193"
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