L i f e i s b e a u t i f u l

L i f e i s b e a u t i f u l
ce dont on manque

"Ce qu'on a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l'amour." Platon


ce dont on manque
ce dont on manque

ce dont on manque

jeudi 22 mars 2012

Celle qui est aimer...

Celle qui est aimée...alyssa rose
Photo Nath Ziem ( Alyssa Rose - novembre 2006 )



"Dans l'attente on souffre tant de l'absence de ce qu'on désire
qu'on ne peut supporter une autre présence."
Marcel Proust



Il y a peu de temps j'ai croisé ton regard
Et je ne sais pas encore pourquoi,
Tu m'as touché là, dans mon âme et dans mon coeur,
Là où il y avait encore une petite place
Pour oser encore espérer du bonheur...
Depuis je ne suis plus tout à fait le même ;
Je me sens exister, vivant à tes côtés,
Je me sens seul aussi quand tu disparais,
Désorienté, perdu, comme si j'étais abandonné...

Je ne vais rien te dire ou te montrer
De cette petite flamme qui brille et s'anime dans mon coeur,
De tout ce que tu as bousculé et coloré dans ma vie...

C'est difficile d'être loin de tes sourires et puis de toi,
Loin de ton parfum, de ton regard et de ta voix,
Loin de ta douceur, de tes sourires et de ton coeur ;
Je ne savais pas que je pouvais encore aimer,
Je ne savais pas qu'un jour dans ma petite vie,
Une femme allait à nouveau m'apporter la joie, l'amour, l'amitié,
Et faire briller au fond de moi une petite lumière appelée espoir !



"L'amour naît-il de ce qu'il y a quelque chose d'impossible ?
L'amour est-il ce qu'on n'embrasse jamais que du regard ?"
Camille Laurens

samedi 17 mars 2012




Amour, amitiés et tendresse en ce jour K'line...
Je me joins à ta peine.

samedi 3 mars 2012

Ciel doré au-dessus des toits...

Ciel doré au-dessus des toits...




"La raison d'aimer, c'est l'amour."
Antoine de Saint-Exupéry








Parfum de fleur dorée

Une fleur soleil dorée s’endort dans le ciel ; 
Mon regard tourné vers cette lanterne, rouge de lumière, 
Fleur de douceur comme douce et tendre enfance, 
Je me souviens  de couleurs, de parfums souvenirs framboises, 
Ecarlates et vifs comme douleur et passion... 
Un amour éclaire mon visage de sa douce clarté, 
Chaleur du passé au goût acide et sucré, 
Saveurs de pain d’épice et d’après-midi sourires,  
Au soleil ton parfum s’évapore à mes pensées ; 
Je me souviens de ton prénom et de tes cheveux,  
Rubans de soie qui effleurent mon front, mes joues, ma bouche, 
Rire citron qui pétille et me pique de son vert anis… 
Nous nous échappions en courant de l’école, 
Ta main dans la mienne, les yeux tournés vers l’horizon, 
Vivre encore des moments légers, éphémères,  
Avec toi, ton merveilleux sourire et tes éclats de rire, 
Ceux qui maintenant m’envahissent les yeux de toute leur lumière, 
Devenus moments éphémères maintenant pour moi éternité ; 
Dans le soleil, cette fleur ce jour en retrouve la clarté, 
Et je me souviens de ton prénom comme d’une vérité. 






Comme une vérité…

Je me souviens de ton prénom dans cette clarté, 
Fleur aux sentiments doux et frais comme la rosée, 
Près de toi, allongé, le menton dans l’herbe et les fleurs citronnées, 
Mon corps face à la terre, mon épaule effleurant la tienne, 
D’un même regard, nous regardions le monde et sa lumière, 
Nos pensées s’envolant vers un infini d’une couleur bleutée ; 
Tu as prononcé quelques mots, je me souviens, 
Quelques syllabes des mots amour et je t’aime, 
Enroulant tes bras autour de mon cou pour écouter mes rêves… 
Les yeux tournés vers le ciel doré, nous écoutions
Les battements du soleil aux parfums orangés, 
La mélodie des chants d’oiseaux s’envoler, 
Regardions la terre tourner et nous d’un seul souffle l’arrêter ; 
Tes cheveux caressant mes yeux et chatouillant mon nez, 
Nos lèvres se sont rapprochées pour le plus doux des baisers... 
Je sens encore la douceur sucrée de tes lèvres velours
Offertes à ma bouche pour toute une éternité… 
Je me souviens encore de ton prénom et de sa sincérité.






Nous nous offrions l’éternité !

Mon regard a pris la couleur de tes yeux ensoleillés, 
Ton sourire si doux je ne peux point l’oublier ; 
Aujourd’hui, les oiseaux se sont bel et bien envolés, loin,
La mélodie de leur chant n’étant plus qu’un léger murmure 
Et la terre vois-tu ne s’est point arrêtée de tourner ; 
T’ai-je à nouveau aperçue dans la chaleur de l’été, 
De l’automne ou dans un champ d’écoliers ?
Bien des feuilles ont chantées les saisons, sont tombées, 
Mais la vérité c’est que longtemps, terriblement, tu m’as manqué ; 
Parfois, face au soleil, enveloppé d’une tendre clarté, 
Vient s’amuser sur mes lèvres comme un goût sucré, 
Saveur et caresse que je ne peux effacer.
Nous avons échangé une fois un long regard en mai, 
Et avons aperçu deux enfants qui se souriaient, 
Les bras dans l’herbe, les bras autour du cou… 
Le temps s’est alors suspendu autour de nos pensées ; 
J’ai senti alors la douceur et la chaleur de ta main, 
Autour de mon cou désormais contrainte à ne point s’enrouler ; 
Tu sais, mon cœur tape encore au rythme de cette année, 
Où nous étions ensemble, courant comme des écoliers ; 
Nous avions dix ans Sylvette et me souviendrai de ton prénom 
A jamais, chaque jour, pour l’éternité.









Et puis, un jour, l'amour s'est envolé...






"Quand un hasard éveille l'amour,
tout s'ordonne dans l'homme selon cet amour,
et l'amour lui apporte le sentiment de l'étendue."
Antoine de Saint-Exupéry